Voila, je poste une version finale, du fait que mon prof a entendu dire que j'avais presque fini, il a décidé de me faire passer mercredi prochain... Et j'ai pas rajouté énormément de choses, sinon je pense que je risque de dépasser le temps autorisé^^
Le Parkour
Introduction:
Plus qu’un sport c’est aussi un art de vivre, consistant à se déplacer le plus rapidement possible, que ce soit en milieu urbain ou naturel . Cela tout en franchissant tous les obstacles existant tels que barrières, murs, banc, arbres et autres de la manière la plus efficace possible. Le Parkour s'est développé en France dans les villes de Lisses et Évry il y a une vingtaine d'années par le sportif David Belle, une sorte d'héritage de son père qu'il a très peu connu.
David Belle a commencé le Parkour après avoir quitté l'école en 1988 à l'âge de 15 ans. Influencé par les exploits de son père Raymond Belle, sportif d'élite et pompier de Paris qui a passé une partie de son enfance en tant qu'enfant de troupe de l'armée durant la guerre du Vietnam. David Belle s'est fait remarqué lorsqu'il a fait sa première vidéo avec un ami, puis il a tourné dans quelques pubs pour BBC, Nike encore Nissan. Il a aussi eu des petits rôles dans quelques films et pour finir partagé la vedette avec Cyril Raffaelli, cascadeur et chorégraphe français, dans les films « Banlieue 13 » et « Banlieue 13 – Ultimatum ». On peut aussi signaler que David Belle participe actuellement à la chorégraphie des cascades du film « Prince of Persia ».
En cours de route, plusieurs personnes l'ont rejoint, Yann Hnautra, Malik Diouf, Charles Perriere, Châu Belle Dihn, Williams Belle, Sébastien Foucan et Guylain N'Guba Boyeke, formant plus tard le groupe « Yamakasi ». Le nom Yamakasi n'a pas été choisi au hasard, dès le départ le groupe cherchaient un nom se rapportant au sens « Esprit fort » et ont fini par trouver le nom Yamakasi, issu du Lingala, langue du Zaïre, qui signifie « Esprit fort », « Corps fort », « Homme fort ». Aujourd'hui les Yamakasi se sont divisés en plusieurs groupes, Majestic Force et Gravity Style.
David Belle s'est largement inspiré de « La Méthode naturelle d'éducation physique » de George Hébert, qui consistait à renforcer le corps humain en milieu naturel, avec des répétitions de gestes simples. Cette « méthode » crée par un ancien militaire sert de nos jours aux entraînements de l'armée et des Pompiers de Paris.
Le Parkour est à différentier du freerun, ce dernier descendant bel et bien du parkour, mais qui en est la version esthétique, où l'on pose une acrobatie, un salto de temps en temps. Il faut aussi savoir que le Parkour se passe essentiellement au sol et très peu, voir pas du tout sur les toits et que cela ne se résume pas à faire des énormes sauts ou d'énormes saltos, l'essence même du Parkour étant le franchissement d'obstacles et la sureté, du fait que notre corps est le seul outil qui nous assure en cas de danger, contrairement aux cascades sur les tournages de films. Et pour le vocabulaire, un pratiquant du Parkour est appelé « Traceur », j'insisterai sur ce terme plus tard.
Développement:
Le Parkour dans le monde:
Le Parkour s'est fait connaître aux yeux du grand public grâce aux films « Yamakasi » d'Ariel Zeitoun, « Banlieue 13 » et « Banlieue 13-Ultimatum » de Luc Besson. En Suisse Romande, il a commencé à se développer depuis environ 5 ans, principalement à Genève par l'actuelle GTC (Genève Traceur Crew). Il y a des groupes ou « Teams » un peu partout en Suisse Romande, principalement à Genève, Lausanne, St-Prex et Nyon.
La « mentalité Parkour »:
Ce que les traceurs appellent la « mentalité Parkour », c'est simplement la philosophie de David Belle. "Être fort pour être utile", "Être et durer", "Peut importe ce que tu fais, fais le bien", "Si tu penses que tu peux, tu peux tout ce que tu penses." Cette mentalité se rapproche beaucoup de celle des arts martiaux.
En suivant cette mentalité, un Traceur sera là pour aider une personne qui pourrait avoir besoin de ses aptitudes. Un exemple connu chez les Traceurs étant celui de David Belle qui a escaladé deux étages d'un immeuble dont une fenêtre était ouverte, afin d’ ouvrir la porte du propriétaire qui avait perdu ses clefs. Cette mentalité consiste aussi à s'entraîner « dans l'ombre », pour soi, sans chercher à se montrer au public. Comme on dit si bien, « Si tu fais quelque chose bien, ça se saura. », elle consiste aussi à toujours aller de l'avant et que si on rencontre un problème, on aura toujours un chemin à prendre.
Un des aspects de cette mentalité est qu'il n'y a pas de compétition ou de concours dans le Parkour, à part bien sûr quelques challenges entre amis, mais jamais sous forme de concours, sans se mettre la pression.
Problématiques:
Les réactions des passants qui ne connaissent pas ce sport. Ces réactions sont compréhensible du fait que le Parkour est un sport relativement nouveau, il faudra un petit moment pour que les gens ne soient plus étonné de voir des traceurs que des skateurs par exemple. Quand il y a un problème avec des passants, un traceur va chercher à engager la discussion, leur expliquer le Parkour et faire en sorte qu'ils nous accordent une certaine confiance.
Un autre problème important; les blessures. Un Traceur s'entraîne avec comme but de ne pas se blesser, mais malheureusement, le risque zéro n'existe pas. Les blessures peuvent être causées par diverses choses; déconcentration momentanée, surestimation de ses propres capacités ou encore un corps pas assez échauffé. Les blessures diminuent avec le temps et l'expérience, nous apprennent les erreurs à ne pas refaire et à nous échauffer et nous estimer correctement.
Le Traceur:
Le mot « Traceur » désignait à la base la première équipe de David Belle, maintenant ce mot désigne un pratiquant du Parkour. Un Traceur essaie de trouver son chemin, le plus efficacement possible. Il ne faut pas croire qu'un traceur n'est qu'un fou qui s'amuse à faire les sauts les plus gros possible, pour le traceur la préparation physique et mentale à un nouvel obstacle est très importante. Elle se déroule en trois étapes fondamentales:
1) La préparation physique: Cette préparation est omniprésente chez un traceur, Elle vise à renforcer la musculature, la souplesse, la force, la détente, l'agilité, la réaction, la résistance et l'explosivité, afin d'éliminer au maximum tout risque de blessure et à limiter les chocs encourus par certains sauts, notamment au niveau des articulations.
2) La préparation technique: On s'entraine à côté de l'obstacle, on le fait « dans le vide », on le répète autant de fois qu'il nous semble nécessaire afin de le surpasser, car une répétition prolongée d'un mouvement finit par habituer le corps à une position inhabituelle.
3) La préparation mentale: Pour franchir un nouvel obstacle, on l'analyse pour savoir où se rattraper en cas d'échec et on doit souvent briser une sorte de barrière mentale, qui nous stoppe lorsqu'on est pas sur de nous à 100%. Cette préparation représente la plus grande partie du travail du franchissement. Un bon Traceur ne cherchera jamais à mettre sa vie en danger sur un obstacle, la devise de base étant: « Si tu ne le sens pas, ne le fais pas. »
Être un Traceur ne se rapporte pas qu'au fait de franchir des obstacles physiques. Généralement, un Traceur est quelqu'un qui a une certaine mentalité, autant quand il trace que quand il ne trace pas. Lorsqu'il parle du Parkour ou qu'il le pratique, il cherche à en faire passer un message positif et veille à ne pas en dégrader l'image. A part aux démonstrations organisées ayant pour but de promouvoir le Parkour, un Traceur ne cherchera pas à se mettre en avant devant un public ou à se faire de l'argent avec, sauf dans le cas où il serait reversé à une association caritative comme l'ont fait certains Traceurs d'Angleterre. Mais qui dit « généralité » dit aussi « exception ». En effet, tous les Traceurs n'ont pas la même mentalité et certains organisent tout de même des championnats, comme le « Red Bull Art of Motion » ou encore s'en servent à mauvais escient.
Produit:
-Vidéo de Blane « Origins » 5 minutes
https://www.youtube.com/watch?v=5QSegpGxucM -Images en circulation libre dans la classe.
Personnel:
J'ai commencé le Parkour il y a environ une année. Au début c'était juste pour s'amuser avec quelques amis après avoir vu les films de Banlieue 13 et Yamakasi, puis lorsqu'on a vu des vidéos de haut niveau on a pris conscience du potentiel de l'Être humain et on s'est lancé à fond dedans. Après quelques mois d'entraînement intensif et de belles rencontres avec d'autres traceurs suisses, le Parkour est devenu petit à petit à mes yeux plus qu'un simple sport extrême, un art de vivre et de déplacement quotidien. Maintenant il ne se passe pas un jour sans que je me déplace un minimum en avec en tête la « mentalité Parkour ».
Concernant les blessures, je ne me suis jamais blessé sérieusement, les accidents les plus « graves » que j'aie eu sont: une déchirure des adducteurs à mes débuts dans le Parkour, pour avoir pratiqué à froid, je me suis ouvert le tibia, faute d'inattention et je me suis légèrement blessé le genou gauche. Dans aucun des cas ce ne fût grave, cela a juste nécessité quelques jours de repos et ça m'aura fait réaliser l'importance d'un échauffement et d'un entrainement correct, ainsi que de transmettre cette notion aux moins expérimentés.
Ce que j'aime dans le Parkour, c'est qu'il n'y a pas de compétition et qu'il m'apporte une certaine liberté, de la créativité (par exemple le fait de trouver un nouveau mouvement à faire sur un endroit déjà connu), le fait qu'avec le Parkour on est capable de se déplacer sur des structures qui ne sont pas prévues pour cela au départ et pour finir que c'est un sport complet qui développe la totalité du corps humain, autant physiquement que mentalement.
Conclusion:
Je conclurai cet exposé en disant que le Parkour n'est pas qu'un simple sport, mais bien un art de vivre quotidien, une manière de penser et de voir la vie qui pourrait, si tout le monde pensait et agissait pareil, améliorer la société, renforcer les liens et la confiance des gens envers eux-mêmes et de se rendre compte pleinement de quoi l'Être humain est capable d'accomplir.
Je n'ai pas rencontré de gros problème lors de la création de cet exposé. J'ai trouvé les éléments qui me manquaient grâce aux autres traceurs de Suisse.
-Questions posées par les camarades.